Posté le: Mer 18 Oct
2006, 19:19 Sujet du
message: "Pour Mlle Storace et moi":"Ch'io mi scordi
d
Cet aria en la bémol majeur
pour soprano et piano obligé, k505, du 26 déc 1786, reprenant
des paroles du k490, est une
déclaration d'amour de Mozart à Nancy Storace, la 1ère
interprète de Suzanne. L'un des plus beaux chants
d'amour, plus qu'émouvant, que je connaisse sur des paroles
d'Idamante et d'Ilia d'Idoménée au moment où ils doivent se
séparer, comme Mozart et Nancy. Mozart s'est mis à la
place du piano et a dédié cette scène " Für Mselle Storace und
mich." _________________ Mozart est bien plus que
Mozart
Inscrit
le: 23 Juil 2003 Messages: 9919 Localisation: Sous le Soleil
du Soleil : à MONTPELLIER
Posté le: Mer 18 Oct
2006, 20:52 Sujet du
message:
Petite histoire des Storace... et
de Mozart
Les Storace étaient une famille de
musiciens. Stefano Storace (contrebassiste) est italien,
émigré en Irlande où il travaille dans un orchestre. Puis il
s'installe à Londres où il traduit et adapte des opéras
italiens en anglais.
Il se marie et a deux enfants,
musiciens bien sûr ; l'aîné, Stefen, étudie la contrebasse et
part à Naples pour se perfectionner. Il étudie la
composition ainsi que le clavecin.
Sa famille le
rejoint rapidement en Italie que "Papa" Storace fait découvrir
à sa femme et à sa fille, Anne, prénommée Nancy.
Stefan est engagé à l'Opéra de Florence comme
claveciniste et sa petite soeur, qui a une voix ravissante, se
produit sur scène. Elle a 14 ans mais ses débuts, déjà
remarqués, datent de Londres où elle chantait déjà à 11 ans...
Les Storace font à nouveau leurs malles et
s'installent à Livourne. Ils y font la rencontre de Michael
Kelly, étonnant personnage qui arrive de Dublin et devient
l'ami du jeune Stefen.
Kelly qui est chanteur (ténor)
deviendra directeur de théâtre et compositeur. Il écrit un
opéra, "Barbe bleue", qui deviendra un très grand succès.
Mais la famille Storace doivent se séparer ; les
parents retournent à Londres et Nancy reste à Florence.
Elle y connaît un très grand succès et les offres
d'engagement viennent de Milan, Turin, Rome et Venise.
Sarti écrit pour elle "Les deux adversaires" que
Mozart citera dans la scène du souper de "Don Giovanni".
Nancy retrouve Kelly et chante avec lui. Bien plus
tard, dans ses Mémoires, Kelly racontera que ses admirateurs
la couvraient de cadeaux et que lorsqu'elle se produisait, le
théâtre à Venise jouait à guichets fermés.
Le
Comte Duracco, Ambassadeur d'Allemagne à Venise est séduit, et
engage Nancy dans la troupe du nouveau théâtre italien que
l'empereur vient de créer à Vienne.
Nancy s'y installe
au printemps de l'année 1783.
Elle y chante les
oeuvres de compositeurs italiens à la mode, Piasello, Cimarosa
(dont "L'Italienne à Londres", titre de circonstance !). Mais
à Vienne, le grand compositeur, c'est Antonio Salieri.
Mademoiselle Storace ne va pas tarder à convoler en
justes noces... Elle épouse un nommé Fischer, compositeur,
mais leur union est brève et désastreuse.
Nancy
devient la maîtresse de Lord Burrough mais l'Ami par
excellence, ce sera Wolfgang Mozart.
Tout Vienne est
sous le charme de Nancy...Martin y Soler, Piasello et bien sûr
Mozart, écrivent pour elle.
Wolfgang s'éprend de sa
voix et de sa personnalité dramatique. C'est pour elle qu'il
compose, sur mesure, le rôle de Susanna des "Nozze di
Figaro". Le récitatif et l'air de la neuvième scène de l'Acte
IV est une déclaration d'amour. "Ah, viens, ne tarde plus, ô
mon amour. Viens où t'appelle l'extase amoureuse, avant
que la lune ne resplendisse dans le ciel. Viens tant qu'il
fait sombre et que règne le silence. Ici, le ruisseau murmure
et la brise frolâtre de son doux bruissement allège le coeur.
Tout nous invite ici au plaisir de l'amour. Viens mon
aimé...".
Michael Kelly, dans le même opéra, sera le
créateur des rôles de Don Curzio et Don Basilio. Sa voix
paraît-il, était extraordinaire et d'une telle puissance
qu'elle électrissait l'auditoire.
Quelles ont
été les relations personnelles de Mozart avec sa très chère
interprète ?
Elle a 21 ans, c'est une merveilleuse
musicienne, elle est libre, très séduisante et célèbre.
Lui, qui triomphe avec "Les Noces" est l'auteur à la
mode. Il a 30 ans et même s'il manifeste toujours beaucoup de
tendresse à sa petite femme, il est un perpétuel amoureux.
Que s'est-il réellement passé entre eux ? C'est leur
secret. Mais Mozart nous a toutefois livré un aveu... en
musique.
En février 1787, les Storace et Mickael Kelly
quittent Vienne pour Londres. Ils s'arrêtent à Salzbourg pour
y saluer le vieux Léopold Mozart.
Wolfgang Mozart et
Nancy Storace ne se reverront jamais. A l'approche de cette
cruelle séparation, le 26 décembre 1786, Mozart écrit un
air de concert et sur la partition, il note "pour Mlle
Storace et moi".
Deux protagonistes s'avouent leur
mutuelle passion... Mozart au piano s'adresse à Nancy qui lui
répond sans tarder en un dialogue amoureux qui constitue
la trame de toute la scène "l'âme me manque". Le piano
s'affole et la ligne mélodique est sensuellement vocale...
"Que je t'oublie ? Ah non, la vie me serait pire que
la mort. Ne crains rien, mon cher amour, mon coeur est pour
toujours à toi. "Tu soupires ? O funeste douleur ! Songe au
moins en quel instant nous sommes. Belles âmes qui voyez mes
peines en ce moment, dites si un coeur fidèle peut souffrir
pareil tourment !".
Encore un mot.
A
Londres, Stefen Storace mourra bientôt. Nancy y mènera une
brillante carrière jusqu'à ses adieux à la scène, en 1808,
en compagnie de son ami Michael Kelly. Elle meurt neuf ans
plus tard.
On rapporte qu'avant de mourir, elle brûla
toutes les lettres que Mozart lui avait écrites et qu'elle
avait conservées toute sa vie.
Mais les plus belles
d'entre elles, les voici :
Antonio Salieri Aria de
Tonina "Via largo Ragazzi", extrait de
"Prima la
musica, poi le parole" Orchestre de chambre de Bohême,
direction
Martin y
Soler Aria de Lilla "Consola le pene" Extrait
de "Una cosa rara" Montserrat Figueras Capella Reial
de Catalogne, direction Jordi Savall Enregistrement Astrée
E 8760
Chanté à Vienne par Nancy en Novembre 1786
Wolfgang
Mozart Air de Suzanne Extrait des "Noces de
Figaro" 4ème acte Irmgard Seefried Orchestre Radio
Symphonique de Berlin,
direction Ferenc Fricsay
Enregistrement DGG 4376712
Rôle créé par Nancy en
Mai 1786
Wolfgang
Mozart "Ch'io mi scordi di te" KV 505 Elisabeth
Schwarzkopf et Alfred Brendel Enregistrement EMI 7637022
Ecrit pour Mademoiselle Storace en Décembre 1786
La réalité est souvent plus belle que la
fiction...
Je vous laisse décider, chers amatrices et
amateurs, en votre âme et coeur...
Je vous remercie de
la lecture de ces quelques notes qui ne se prétendent
aucunement "vérité historique" et que j'ai rédigées à la suite
d'une émission diffusée sur France Musique il y a quelques
mois, animée par Monsieur Gilles Cantagrel.
Cette
émission portait un titre merveilleux : "Nancy Storace, aimée
de Mozart".
Merci Alain
et bonne
soirée à tous _________________ Marie,
"Le chant mozartien est un chant à l'échelle de la terre,
des océans et des étoiles"
Posté le: Mer 18 Oct
2006, 22:04 Sujet du
message:
MARIE a
écrit:
La réalité est souvent plus belle que la
fiction...
Je vous laisse décider, chers
amatrices et amateurs, en votre âme et coeur...
Je vous remercie de la lecture de ces quelques
notes qui ne se prétendent aucunement "vérité
historique" et que j'ai rédigées à la suite d'une
émission diffusée sur France Musique il y a quelques
mois, animée par Monsieur Gilles Cantagrel.
Cette émission portait un titre merveilleux :
"Nancy Storace, aimée de
Mozart".
Réalité ou fiction, peu importe. C'est
tout simplement magnifique
Merci à
Alain et Marie pour cet agréable moment _________________ Stéphane
Inscrit
le: 28 Juil 2003 Messages: 2295 Localisation:
Paris
Posté le: Mer 18 Oct
2006, 22:09 Sujet du
message:
Après un tel
"réquisitoire", chère Marie, on n'est pas près de vous oublier
non plus.... Bravo
et merci pour tant de
sensibilité. _________________ Mozartiquement
Olivier-Ange
Pour la scena K505, on a 3 éléments en
présence : la chanteuse, l’œuvre dédicatoire et son
auteur. 1/ Storace avait eu le privilège de donner
un « concert à bénéfice » pendant cette période de
Carême, la période intermédiaire entre les saisons d
‘opéra à Vienne, uniquement parce qu’elle partait. Un
nouveau règlement interdisait les concerts non sacrés,
qui n’étaient d’ailleurs que tolérés, et ne les
permettait exceptionnellement que lorsque c’était un
cadeau d’adieu à l’interprète. Storace partagea ce
privilège avec un autre de ses collègues italiens qui
donna un concert un peut plus tard. Or son départ ne
devait pas être définitif : elle était supposée revenir
pour la saison 1789/90 mais les négociations salariales
échouèrent : Un contemporain écrit sans son journal en
mars 1788 « La Storace demande 1500 ducats , on ne veut
lui donner qu’1100, ainsi probablement nous ne l’auront
pas » puis « Empereur ne veut pas de la Storace et est
même déterminé à renvoyer l’opéra italien »
Si elle était revenue, statutairement, elle
aurait continué à chanter le même type de rôles et donc
probablement Zerlina et Despina. On pense que Mozart lui
a écrit puisqu’elle a introduit dans un des opéras
qu’elle chantait à Londres, le « Batti batti » et « La
ci darem », avant que ces partitions ne soient éditées.
La possibilité la plus forte est que Mozart la lui ait
envoyée pour la faire travailler à l’avance, pensant
qu’elle arriverait trop tard à Vienne. Ceci est la seule
preuve que nous ayons de sa correspondance avec WAM,
avec la possibilité qu’elle ait orienté le choix de
O’Reilly en 1791 lorsqu’il cherchait un compositeur pour
son nouvel opéra italien (qui brûla peu de temps après).
–Cf le livre Mozart and Vienna de Robbins Landon
Bref, Madame Storace s’en va, elle chante des airs
qui sont appropriés, thèmes obligatoires : départ,
ne-m’oubliez-pas, je-ne-vous-oublierai-jamais, regrets
éternels, gratitude éternelle, etc Il est probable
que les compositeurs qui lui avaient écrit des airs sur
mesure conduisaient l’orchestre.
2/ La scène est
un extrait d’Idomeneo, re di creta , «grand opéra » créé
à Munich : C’est un DIALOGUE entre Ilia et Idamante,
les amants contrariés de l ‘opéra (méga chef d’œuvre,
précipitez vous sur la version Harnoncourt si vous ne
connaissez pas…). Or Mozart avait retravaillé cet
opéra qu’il adorait –c’était l’un de ses préférés
d’après ce qu’à dit Constanze aux Novello- pour une
exécution privée dans un opéra privé chez le Conmte
Auersperg à Vienne en mars 1786. Il avait ajouté la
scène, écrite pour un ténor, le baron Pulini, avec un
superbe accompagnement au violon pour un aristocratique
amateur qui jouait du violon., le comte Hatzfeld.
Dans la version K 490, le récitatif reprend encore
les paroles d’Ilia et d’Idamante, la version plus
ramassée du K 505 ne donne que le texte masculin, celui
d’Idamante. Récit :Ch’io mi scordi di te ? /Que je
puisse t’oublier etc… Rondo : Non temer amato bene …
/ Ne crains pas, ma bien aimée …
3/ Mozart avait
tout intérêt à se mettre en valeur devant tout le gratin
de Vienne, …. Si la scena a bien été chantée en
définitive (aucun copte rendu ne signale Mozart ….)
On ne peut pas écarter l’idée que : - il
participait à l’une des académies les plus courues de la
saison - -il pouvait, de manière indirecte, faire de
la pub pour faire redonner son « grosse oper » chéri :
après l’opéra allemand et l’opéra italien, regardez ce
que je peux faire en opéra réformé ». (Hélas, on en
donnait assez peu à Vienne, les viennois voulant du
buffa) - Il se faisait valoir comme spécialiste de
la voix , lui qui avait la réputation d’être uniquement
un compositeur instrumental, d’assourdir les chanteurs
et de les empêcher de passer la fosse… - il se
joignait aux compositeurs en vue –le best of du public-
Sarti et Martin Y Soler, les compositeurs les plus
appréciés du moment, pour rendre son hommage (de plus il
savait qu’il n’avait pas intérêt à contrarier la
donzelle qui aurait pu essayer, à son retour, de faire
empêcher la reprise ou la création de ses opéras.
Conclusion, une occasion de se faire valoir
comme virtuose, comme compositeur, comme compositeur
seria, comme apprécié de la prima donna du moment. Bonne
opération de marketing , de communication !
Et,
pourquoi créer une adéquation entre le texte de l’air et
les interprètes, ; si on devait obligatoirement éprouver
ce que l’on chante, cela se saurait…? C’est le paradoxe
du comédien…
Posté le: Jeu 19 Oct
2006, 23:22 Sujet du
message:
Emmanuelle a
écrit:
Conclusion, une occasion de se faire
valoir comme virtuose, comme compositeur, comme
compositeur seria, comme apprécié de la prima donna du
moment. Bonne opération de marketing , de communication
!
Je ne crois pas à cette interprétation,
isolée je crois, tirée par les cheveux, et qui me semble
contredite par le rapprochement entre le ton très amoureux,
selon Einstein par ex., hyper-amoureux même du chant, les
paroles qui concernent un adieu douloureux d'amoureux et la
dédicace "pour Melle Storace
et moi", au moment où elle part de Vienne. Pas banale
cette dédicace! _________________ Mozart est bien plus
que Mozart
(rapidement) Vous ne me
convaincrez pas. Et apparemment, je ne vous convaincrai pas
non plus. Mais en plus de 10 ans de travail sur les archives
et les sources, je n'ai trouvé AUCUNE mention sur sa supposée
liaison avec Mozart. Et Einstein, excellent musicologue qu'il
était est une CATASTROPHE en tant qu'historien, fait de
multiples erreurs et ne cite jamais ces sources : quand il ne
sait pas, IL INVENTE.
En ce qui concerne les
lettres de Mozart_Storace, j'ai reconstitué le trajet des
écrits où il en parle, ce qui est très significatif : (en
gros)
1ere version : je ne trouve pas la
correspondance : mais où est elle ?
2eme version :
c'est pas normal que la corresp ait disparu ; elle doit bien
être quelque part. (pas forcement, étant donné les méandres de
l'héritage storace)
3eme version : elle l'a forcément
détruite, non, forcément, elle ss doute faite enterrer avec
4eme : je sais de source sure (laquelle ?) qu'elle est
enterrrée avec.
Et puis quoi encore ? Un machin pareil
aussi juteux comme ragot, aurait circulé dès 1810 : or, on
trouve la liste des amants supposés de Storace dès 1815 et
Mozart (connu en Angleterre) ne figure pas dedans, et RIEN
dans les mémoires de Kelly, grand pourvoyeur de ragots.
Qt aux ragoteurs de Vienne, qui rapportent TOUT des
potins du théâtre, ils s'étendent sur les liaisons de Storace
avec Martin y soler, Benucci et les anglais, mais RIEN sur
Mozart. Da ponte ne fait même pas une allusion oblique, et il
a mentionné TOUTES les liaisons théâtrales du temps en termes
codés dans ses mémoires !!!
Ceci dit, si vous voulez
fantasmer, faites-le ! mais je suis obligée de vous dire qu'il
n'y a absolument aucun fondement là-dessous. (La dédicace
n'est pas exceptionnelle, il y a des mentions d'interprètes
dans les ms de l'époque, et Mozart tenait le pianoforte !!
C'est tout.)
Inscrit
le: 28 Juil 2003 Messages: 2295 Localisation:
Paris
Posté le: Ven 20 Oct
2006, 9:21 Sujet du
message:
Et ben voilà. Emma nous
assène un grand coup de hache à faire tomber les idoles. On
dirait Abraham dans ses oeuvres....
La belle Nancy ne
fut donc pas bécottée par Mozart. Même pas en rêve, semble
t'il, que du prosaïque, du marketing mercantile et du people
pour aristos...
Einstein, paparazzo dans "Voici" et "
Gala" nous raconte des bourdes. Et nous, gogos que nous
sommes nous gobons.... comme les larmes de Steph de Monac, les
frasques de la mère Marquet et la zigounette blindée de
Ducruet. Du même niveau..... C'est à pleurer.
Finalement on apprend tout de même que non seulement
Albert mais aussi Alfred Einstein a travaillé à la théorie de
la relativité !!!!! Celle du dernier n'est même pas une
relativité restreinte elle est une relativité mesquine....
Merci Emma _________________ Mozartiquement
Olivier-Ange
Inscrit
le: 27 Juil 2003 Messages: 5147 Localisation: Val de
Marne
Posté le: Ven 20 Oct
2006, 12:08 Sujet du
message:
Finalement on ne sait plus
à quel saint se vouer…. Les Massin eux aussi évoquent un amour
réciproque entre Wam et Nancy Storace et en plus ils
citent….Einstein …
Pour
certains points il serait peut être prudent de rester dans
l’incertitude, surtout devant la faiblesse de certaines
preuves
Maintenant on peut faire sa promotion tout en
ayant des sentiments affectifs pour quelqu’un
Un petit détail interessant : le salaire de la Storace
qui demandait 1500 ducats, on lui offrait 1100 ducats –
salaire annuel ? à comparer avec la remuneration de Mozart
pour « les noces de Figaro » environ 100 ducats (ce qui donne
une idée de leur notoriété réciproque)
Posté le: Ven 20 Oct
2006, 13:30 Sujet du
message:
Nancy prima donna à Vienne,
chanteuse la mieux payée, avait un contrat de 4000 florins,
pour 1800 à Salieri et 800 par an à Mozart. Mozart allait
souvent chez elle et y jouait en quatuor avec Haydn, c'est là
qu'avaient lieu les fameux quatuors souvent cités. Il donnait
aussi des leçons à son frère Stephen
compositeur. _________________ Mozart est bien plus que
Mozart
Inscrit
le: 25 Fév 2006 Messages: 1436 Localisation: dans son terrier
, voyons !!
Posté le: Ven 20 Oct
2006, 15:25 Sujet du
message:
c'était une drole d'époque
où les compositeurs de génie mourraient pauvres et inconnus
alors que les nuls (genre salieri..) mourraient dans
l'opulence... _________________ "Mozart
c'est l'Unique" ROSSINI GuiReu , lapin Mozart d'or
!!!! (\___/) (='.'= ) (")_(")
Inscrit
le: 30 Nov 2003 Messages: 3473 Localisation: Nancy, Paris
& Les Issambres
Posté le: Dim 22 Oct
2006, 14:04 Sujet du
message:
GuiReu a
écrit:
c'était une drole d'époque où les
compositeurs de génie mourraient pauvres et inconnus
alors que les nuls (genre salieri..) mourraient dans
l'opulence...
Est-ce que cela a vraiment changé _________________ Philip
" Si ce n'est pas un miracle, ce n'est pas du Mozart.
" Arthur Rubinstein " La musique de Mozart est une preuve
de l'existence de Dieu. " Elizabeth Schwarzkopf
Toutes les
heures sont au format GMT + 2 Heures Aller
à la page 1, 2,
3Suivante
Page 1 sur
3
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
dans ce forum Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans
ce forum Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce
forum Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce
forum Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce
forum