Atelier conte du samedi matin (10 h – 12 h)

Ouvert le 12 septembre 2015

 

 

Qu’attend ce nouveau groupe d’un atelier d’écriture ?

 

-         Apprendre des choses

 

-         Une structure

 

-         Pas de rigidité, mais un guide

 

-         Travailler la relecture

 

 

Une interrogation…

 

Pourquoi avons-nous tant de difficulté à transcrire sur le papier ce qui s’écrit si facilement dans la tête, au petit matin par ex., lorsque nous nous réveillons… Voilà un mystère que nous connaissons tous, nous gens qui écrivons…

 

Petit conseil d’amie : en tout temps, en tout lieu… ayez à portée de main de quoi écrire : du papier et un crayon ou un stylo, un ordinateur ou votre téléphone portable…

 

Après réflexion collective, vœu du groupe pour cette année qui démarre :

 

Ecriture d’un conte court.

 

Nous y travaillerons tour à tour collectivement et individuellement après avoir étudié collectivement la structure du conte.

 

Nous pourrions :

 

-         croiser des contes à partir de ceux qui existent déjà à la manière du film « Promenons-nous dans les bois ».

 

-         Traiter le conte de manière pédagogique.

 

-         Réactualiser un conte traditionnel.

 

-         Intégrer devinette, charade, comptine, poème ou chanson au conte.

 

-         Ecrire un conte des origines

 

-         Y mêler humour et tristesse ou plutôt, gravité.

 

-         Utiliser la technique de l’abécédaire.

 

 

Parlons contes… : quels sont ceux qui viennent spontanément à l’esprit de nos participantes ?

 

-         Boucle d’Or et les trois ours

 

-         La petite marchande d’allumettes

 

-         Riquet à la Houppe

 

-         Les trois petits cochons

 

-         La Belle au Bois Dormant

 

-         Barbe bleue

 

-         Le petit Chaperon Rouge

 

-         Peau d’Ane

 

-         La Petite Sirène

 

 

 

Quel pourrait être le thème de notre conte ou de nos contes ?

 

-         Le rêve

 

-         Le voyage

 

-         Le secret

 

-         Pas de sérieux ni de morosité là-dedans.

 

 

Qu’est-ce qu’un conte ?

 

-         Du merveilleux

-         La sagesse de l’humanité

 

-         Universalité des contes

 

-         De la poésie

 

 

Que trouve-t-on dedans ?

 

-         Des personnages : les bons et les méchants + les adjuvants (ceux qui aident ou qui font obstacle). Bref, les amis et les ennemis… Un ou des héros.

 

-         Une trame

 

-         Des cycles, des répétitions qui ne sont jamais tout à fait pareils…

 

-         Une symbolique du nombre. Une symbolique tout court, d’ailleurs…

 

-         Un lieu, imaginaire ou inspiré de notre proche patrimoine.

 

-         Une chute.

 

 

L’écriture de ce, ou de ces contes pourraient nous permettre de créer un pont avec l’extérieur, par ex. le Foyer Etrangers de Caudebec. Pour ce faire, une préparation serait indispensable ainsi qu’un partenariat avec la structure concernée. Avis aux partenaires !!!

 

En attendant notre prochaine séance, le 3 octobre prochain… :

 

-         Lire toutes sortes de contes et réfléchir à un thème, un héros, des personnages, des objets ou des images susceptibles de stimuler notre imaginaire…

 

-         Contes évoqués : Flonflon et Musette – Contes des îles asiatiques – Le zébu – contes traditionnels -

 

 

 

Séance du 7 novembre en présence cette fois de Bernadette Marion, Muriel Bonhomme, Liliane  et Claudine Splingart. Monique Leloup, excusée.

 

Quel problème apparaîtrait dans notre conte ?

 

-         un cataclysme

-         un point qui semble être de non retour

-         des gens qui perdent la mémoire

-         une guerre pourrait apparaître entre les hommes et les femmes

-         les femmes pourraient être mises en prison

-         il n’y a plus de naissances : les gens ne savent plus comment on fait les bébés, ou les femmes décident de ne plus faire de bébés. Les femmes prennent le pouvoir.

-         A l’inverse, multiplication des bébés  qui pourraient naître au bout de deux mois grâce à des manipulations scientifiques, génétiques etc.

-         Qui aurait intérêt à supprimer les naissances ? Pourquoi les naissances ne seraient-elles plus souhaitées ? (voir Bébé Nobel)

-         Les hommes préfèrent l’argent aux bébés.

-         Les hommes sont fascinés par les ordinateurs. C’est pour cela qu’ils ne savent plus faire de bébés. La vie sexuelle disparaît.

-         Beaucoup de vieillards dont il faudrait se débarrasser.

-         Fabrication d’une matière à partir de laquelle on fabrique des vêtements anticonceptionnels en usine.

-         La terre pourrait être stérilisée : plus de vers de terre ni de bousiers. Ni de coraux.

Comment résoudre ce problème ?

 

-         par une réunion au sommet… de quoi ? S’y retrouveraient les plus grands chercheurs. Parmi eux, des amis et des ennemis de notre héroïne. Amis et ennemis entre eux aussi. Certains pourraient être porteurs d’implants, de cerveaux modifiés.

 

Nos personnages :

 

-         Notre histoire pourrait être transposée dans le monde des animaux ou des objets. Les personnages pourraient aussi être humains et très farfelus.

-         Un même personnage pourrait avoir un côté pile et un côté face comme Petit Claus et Grand Claus d’Andersen. Le bon pourrait se transformer en méchant et le méchant en bon.

 

Notre héros, héroïne ? Une découvreuse comme Marie Curie : une chercheuse. Une biologiste.

 

-         Elle ferait partie des plus grands chercheurs de son temps. Ou pas…car peut-être n’est-elle pas considérée comme telle.

-         Elle pourrait être exclue de l’assemblée des grands chercheurs car elle serait une personnalité « en marge ». Peut-être même serait-elle mise en prison. (voir Irène Frachon) Pourrait se glisser ici les vers de Béart : Le premier qui dit la vérité…

-         Empêchée d’exercer, elle serait devenue agricultrice. Quelqu’un viendrait la chercher et travaillerait avec elle de manière occulte.

-         L’héroïne doit pouvoir prouver tout ce qu’elle avance.

-         Elle a besoin d’être aidée par quelqu’un, par exemple pour découvrir le livre des secrets : l’un des grands chercheurs plus connus qu’elle ? Ou quelqu’un qui n’a rien à voir avec la recherche ?

-         Ou par un animal « insignifiant » comme une souris, un ver de terre ou une taupe capable de retourner des tonnes de terre… ou un animal fabuleux.

 

Sa mission ?  Sauver le monde, l’humanité.

 

Voilà qui est sorti tout droit de la bouche de nos participantes sans même qu’elles aient réfléchi à quoi que ce soit… Et pourtant… ça colle, non ?

 

Quels pourraient être les ennemis de notre chercheuse ?

 

-         un dictateur

-         des laboratoires dans le genre de Monsanto, Servier etc.

-         des bactéries tueuses

-         des déchets, des poubelles

-         de la radioactivité

-         un ouragan ou des modifications du climat

-         une guerre

-         un démiurge

-         des naïfs qui se laissent manipuler

-         une utilisation perverse d’Internet

-         un ou plusieurs aliens

-         Les fabricants d’ordinateurs qui souhaitent transformer les hommes en machines.

 

Qui pourraient être les amis de notre chercheuse ?

 

-         une ONG

-         un appareil extraordinaire qui a des pouvoirs extraordinaires pour aider à la recherche

-         une substance rare qui viendrait d’être découverte et qui aurait des propriétés jusque-là ignorées.

-         Un microscope ou un télescope magique qui permet de voir, d’observer, les extraterrestres.

-         Un animal ou une plante qui a des facultés étonnantes : licorne, animal fabuleux, plante magique.

-         Un philtre ou filtre d’amour…

-         La pierre philosophale

-         Un livre qui faciliterait la recherche et permettrait de révéler bien des secrets. Deux versions de ce livre dont une censurée par les « puissants » ou qui fausse tout.

 

Amis, ennemis ?

 

-         un djinn qui serait tantôt bon, tantôt mauvais.

 

Autres suggestions…

 

-         Peut-être un ou plusieurs contes traditionnels pourraient-ils venir croiser tout cela ? 

 

-         Pourrions-nous faire intervenir les abeilles dans notre histoire ?

 

-         Mêlons-nous le travail des enfants à notre conte ?

 

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Ouvrages ou films suggérés au fil de la séance

 

Les intermittences de la mort : José Saramago 

 

La patrouille du conte : Pierre Gripari

 

Biancanieves (film de Pablo Berger)

 

²

 

Pour la séance du 28 novembre, diverses recherches à prévoir : sur les vers de terre, taupes, animaux fabuleux, philtres d’amour etc.