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Au BIJ on aime beaucoup la musique. Il suffit de franchir la porte pour s’en apercevoir. A l’entrée, la radio y est en permanence allumée. Dans l’open space, il n’est pas rare que les jeunes se fassent découvrir entre eux leurs derniers morceaux préférés. Ici et là, vous y croisez aussi ceux qui répètent les chansons du show Patson qui aura lieu au mois de septembre. Dans cet environnement musical on trouve aussi Djémilla, l’informatrice jeunesse, une chanteuse qui prodigue ses conseils lors de l’atelier chant. Du 22 au 26 août avait lieu un autre atelier musical. Les percussions, c’est le domaine de Patrick. Ce jeune très dynamique a fait bien plus que partager son expérience de musicien. «  Une semaine c’est un peu court pour acquérir une véritable technique de percussion, mais c’est une bonne initiation  » confie t’il. L’essentiel est peut-être ailleurs. Tout au long de la semaine, Patrick a raconté ses voyages autour du monde. Des périples qui l’ont mené partout et d’où il a ramené des instruments de musique et des anecdotes qu’il partage volontiers. « La souffrance c’est que du bonheur !  » explique t’il dans un grand éclat de rire, alors que les jeunes répètent encore et encore les gestes qu’il leur montre. Devant un parterre de jeunes attentifs, l’animateur leur explique qu’ils doivent saisir toutes les chances que la vie leur offre. « J’ai pas de diplôme et j’ai fait le tour du monde. Apprenez tout ce que vous pouvez apprendre. Vous avez la chance d’être dans un pays qui vous offre cette possibilité « . Le « grand frère » Patrick n’en oublie pas son rôle d’intervenant musical pour autant. Les jeunes Pisciacais apprennent qu’il existe 4 notes différentes en percussion : la basse, la tonique, la claquée et le FA. Mais chez lui la musique n’est pas dissociée du reste de la vie, il continue ses analogies avec le sport, les voyages, la connaissance.  » La musique est excellente pour faire travailler les facultés du cerveau, c’est pourquoi il faut la faire travailler aux enfants dès leur plus jeune âge  » raconte Patrick à l’heure de la pause, avant de poursuivre « c’est aussi un moyen de s’éclater en famille, chacun prend un instrument… » En effet les jeunes ont l’air de s’éclater… dans tous les sens du terme. Au bout de deux heures, le jeune Roméro glisse malicieusement  » la prochaine fois je ramène des gants !  » Un super atelier qui s’est conclu dans la bonne humeur. Une autre semaine sans fausse note pour le BIJ.

Durant tout l’été, les lundis et mardis, la dynamique Amélia a animé un atelier couture pour les jeunes du BIJ de Poissy. Ouvert de 12 à 30 ans, l’atelier a initié les Pisciacais à la customisation de vêtement, au stylisme et à la mode. Amélia est créatrice de vêtement, une passion qu’elle a transmis à des jeunes qui pour la plupart n’avaient jamais fait de couture de leur vie. L’atelier ne s’est interdit aucune matière : coton, synthétique, jeans… Vêtements de récup’ ou tissus achetés pour l’occasion, les jeunes ont créé des vêtements à leur goût en laissant libre cours à leur imagination. « Tout est possible en couture » explique Amélia, « il suffit d’imaginer et de se lancer ». Ce qu’aime par-dessus tout l’animatrice, c’est le mélange, le métissage. Un peu comme avec les couleurs et les matières, elle aime mêler les influences et les cultures. « On a tout à gagner à s’enrichir les uns, les autres. Il serait temps de mettre en avant ce qui peut nous rapprocher et non pas nous différencier » raconte celle qui marie styles européen et africain. Les jeunes couturières ont appris vite et ont réussis à rapidement maitriser l’aiguille et le fil. L’une d’entre elles a même apporté sa machine à coudre, ce qui a considérablement accéléré les choses ! Amélia ne regrette qu’une chose : que les garçons du BIJ ne se soient pas joint au projet.  » Ils pensent sans doute que la couture est un truc de fille alors que les plus grands couturiers du monde sont des hommes  » ! Durant les séances, l’échange a été permanent et Amélia avoue même avoir appris une technique de couture d’une de ses « élèves », qui permet de coudre à l’envers en masquant le fil. La jeune femme qui travaille à son compte, commence à se faire connaitre. Elle est particulièrement fière d’un défilé au théâtre de Poissy qui a eu lieu l’année dernière et où les habitants ont pu admirer ses créations. Parmi elles, Amélia explique que son chef d’œuvre est une robe de mariée sur laquelle elle a cousu des coquillages. Si vous avez envie de voir ses vêtements, allez faire un tour sur son site : http://tenann.blog4ever.com

Ci-après des vêtements transformés lors de l’atelier

DO, RE, MI, FA, SOL, LA, SI , DO…devinez où nous sommes ?

Vous ne trouvez pas ? Depuis le lundi 8 août, un atelier chant a commencé au premier étage du BIJ.

Les jeunes viennent juste de terminer l’échauffement vocal, quand les reporters débarquent dans la salle. Christian, Déborah  et  Sonia sont venus  perfectionner leur technique de chant.

Sonia, 15 ans est une fan d’Avril Lavigne et a choisi un morceau  de la Canadienne pour s’exercer.  « J’ai appris à améliorer mon rythme et à gérer mon souffle » explique-t-elle avant de prendre le micro.

Christian, 20  ans  est venu perfectionner l’un des morceaux  qu’il chantera  au Topshow Patson, « So Beautiful ». « Ici c’est mieux qu’aux cours de chant du lycée parce qu’on s’échauffe et on travaille la respiration » raconte ce chanteur talentueux.

Deborah, 17 ans, estime de son côté que l’atelier permet d’apprendre  de manière « moins stricte » dans un cadre  différent. Elle chante en duo avec Christian et l’alchimie semble prendre.

Sonia, s’est rendu compte que chanter était plus dur qu’elle ne le pensait. Elle qui préfère chanter a capella s’est rendu compte de la difficulté de poser sa voix sur de la musique. Souvent trop rapide, elle change plusieurs fois de morceaux pour s’essayer à différents styles.

Christian et Déborah n’ont pas les mêmes problèmes que Sonia, mais les deux compères ne se relâchent pas pour autant. Ils jugent leurs progrès encourageant et pensent être au point le jour du Show.

Djémilla est l’animatrice de cet atelier. C’est elle qui leur apporte quelques bases de chant.

Djémilla n’est pas qu’animatrice puisqu’elle est avant tout informatrice jeunesse du BIJ.

La jeune femme est également musicienne. Elle a débuté dans la musique en apprenant à jouer de la batterie et du piano avant de se consacrer au chant.

Aujourd’hui elle continue à enchainer les concerts et projette d’enregistrer un album.

« Je leur montre  comment se relaxer et comment utiliser leur voix de façon optimum. Je leur enseigne aussi comment respirer car on ne respire pas en chantant comme on le fait en parlant » explique-t-elle avant de poursuivre : « Il faut avant tout échauffer sa voix comme un sportif  éveille les muscles de son corps ou un pianiste se dégourdie les doigts. » Elle glisse ainsi quelques remarques à l’égard des jeunes chanteurs de son atelier : « Déborah et Sonia n’arrivent pas à s’écouter, c’est à dire qu’elles ont du mal à analyser ce qu’elles chantent. Christian, lui, a moins de problème que les deux filles. Cependant il n’arrive pas à parfaitement contrôler sa voix. C’est-à-dire qu’il peut avoir quelque problème au niveau des cordes vocales s’il ne fait pas les choses correctement. »

Avec ces conseils et ces techniques, nul ne doute que les chanteurs du BIJ auront bientôt progressé comme ils l’espèrent. La semaine prochaine aura lieu un atelier percussion (du 22 au 26 août). Il se tiendra tous les jours de la semaine, de 14h30 à 17h30 à l’espace jeunesse.

De retour en août, l’atelier d’animation  n’a pas cette fois-ci créé une histoire à proprement parlé mais plutôt une succession de chorégraphies. A l’aide de pâte à modeler, de quelques décors mais surtout d’imagination. Malgré la difficulté de déplacer leurs petits  personnages, les jeunes ont finalement réussi à tourner un film de quelques minutes. Sur l’écran s’animent des personnages assez louches comme le grand père du capitaine Haddock, des bonhommes multicolores… Des personnages tout droit sortis de l’imaginaire des jeunes du BIJ. Parmi eux Léo, 16 ans, estime que « créer les personnages et mettre en place le scénario c’est dur ». On veut bien le croire. De son côté, Myriam, 13 ans pense que « le plus difficile c’est de mettre les personnages en mouvement ». Créer les situations demande en effet du temps et de l’imagination. C’est à la fois le boulot de Yohan, l’animateur expert en caméra et les jeunes pisciacais. Une difficulté que confirme Charles, 11 ans : « il faut être très patient au moment du tournage ! » Mais finalement après quelques prises, tout semble se mettre en place. Nous avons pu regarder  les  premières images du film. On y voit les personnages danser sur des musiques différentes et effectuer des mouvements. Du grand art !

Du côté des animateurs on semblait satisfait de l’avancée du projet. Yohan explique que « c’est un exercice qui demande beaucoup d’application » … mais le résultat en vaut la peine est-on tenté de rajouter. Même constat chez Ismah, qui avec son œil expert en art estime que le travail a bien avancé.

En fin de semaine, chacun repart avec une copie du film. Pour ceux qui sont intéressés, la vidéo de court-métrage ainsi que du premier réalisé en juillet sont visibles au BIJ. Prêt ? Action !

Cet après-midi du 3 août , les reporters du BIJ sont allés poser quelques questions aux jeunes qui participent au projet Patson.

Motivés, ils veulent présenter le meilleur spectacle possible, c’est donc pour ça qu’il sont venus mercredi alors qu’ils ne répètent habituellement que le lundi et le jeudi avec Patson.

Christian, 20 ans, est un chanteur né. Il a entendu parler du projet Topshow et n’a pas hésité une seconde à s’engager. Il a donc écrit les paroles de la chanson « Mon identité », qui parle de sa vie.Pour l’accompagner, Michael, 17 ans, s’est installé derrière le clavier. C’est lui qui a composé la musique. Ce dernier joue de la musique depuis 13 ans et lui aussi a décidé de se lancer dans le projet Patson. Son talent il le tient du travail effectué au conservatoire. Son compère Christian chante dès qu’il peut et fait aussi du gospel.

Le Topshow aura lieu fin septembre et nos graines d’artistes se sentent prêt à se produire devant un public qu’on espère nombreux. Une expérience qu’ils connaissent puisqu’ils sont déjà montés sur une scène. Christian avoue avoir le trac contrairement à Mickael. Depuis le début des répétitions en juin, tout se passe très bien avec Patson qui les encadre et les conseille.

Souhaitons leur bonne chance et rendez-vous le samedi 24 septembre à 20h au théâtre de Poissy.

Réservation : 01.30.74.19.57

Nous sommes partis stylo et appareil photo à la main… et nous sommes revenus tout courbaturé… Voilà comment on pourrait résumer notre après-midi avec l’atelier Foot salle du BIJ ! Les reporters du blog vont vraiment sur le terrain, au cas où on en doutait !

Mercredi 27 juillet dernier, nous prenons la direction du stade Caglione pour assister à une séance de foot en salle. Arrivés sur place on nous propose gentiment de taper quelques balles avec les jeunes déjà présents. C’est parti ! Le match commence avec d’un côté les jeunes du BIJ et de l’autre les animateurs. Le match débute à cent à l’heure, le ballon passe d’un camp à l’autre, et les allers-retours sur le terrain ne font que commencer ! Le foot en salle se joue à quatre contre quatre, ce qui parait suffisant sur un terrain de cette taille. Sauf qu’il faut quand même un bon physique, comme le confirme Ilyas, l’animateur principal de l’atelier :  » Bien sûr qu’il faut une bonne technique car on joue sur un terrain dur et sur un petit périmètre. Mais sans physique, la technique ne sert à rien. Si on n’est pas endurant on explose vite car le rythme est très soutenu« . En effet, pas de temps mort ou presque avec le foot salle. Jouer gardien à tour de rôle constitue l’un des seuls moments de répits. C’est pourquoi le nombre de remplacement est illimité, contrairement au foot. Ce jour-là pas de chance pour les reporters du blog très fatigués, il n’y a pas de remplaçants !  » L’idéal c’est d’avoir 3 équipes et de tourner de façon à ce que tout le monde souffle un peu » explique Ilyas.

Outre le foot salle, Ilyas a animé un atelier multisports durant deux semaines: hand, basket, foot… les jeunes ont alterné les activités. Parfois des jeunes de Saint-Exupéry ou du Clos d’Arcy sont venus se joindre à eux. Une façon de se rencontrer et se mélanger. « Au début moi-même je ne connaissais pas du tout les jeunes. Au fur et à mesure on se lâche, on se connait un peu mieux. C’est pareil avec les jeunes qui ne viennent pas du BIJ, au début les groupes restent ensemble mais très vite tout le monde se mêle à tout le monde, c’est très bien. » Ilyas, jeune diplômé en architecture et grand amateur de sport, a vraiment beaucoup aimé ces deux semaines avec les jeunes pisciacais. Lui qui jusque là faisait de l’aide au devoir à Clos d’Arcy, a rapidement fait le lien entre les jeunes. Et les moins que l’on puisse dire c’est que le résultat est très bon. Malgré la fatigue sur le terrain, les jeunes sont contents, souriants et attentifs aux remarques tactiques que peuvent leur faire Mohammed et Hervé.

Le temps d’un dernier but décisif, l’après-midi foot salle s’achève et les équipes sortent du terrain épuisées mais ravies. Un bel après-midi au BIJ de Poissy.